Le trac, ce n’est pas un bug. Ce n’est pas une faiblesse. C’est un signal. Un langage du corps qui dit : « Je ressens un danger », là où toi, tu espères juste vivre un moment fort. Et ce malentendu entre ton ambition et ton système nerveux peut te faire perdre tous tes moyens.

Ce que le trac raconte vraiment

Le trac n’est pas un manque de compétence. C’est un trop-plein d’enjeu. Il ne touche pas ce que tu sais faire, mais ce que tu penses que cela veut dire de toi. Si tu réussis, tu mérites. Si tu te rates, tu vaux moins. Ce raccourci inconscient active les anciens systèmes de protection du cerveau.

Quand le système nerveux prend le relais

Le trac, c’est le système limbique et reptilien qui prennent les commandes. Le néocortex, lui, se met en veille. Tu respires mal, ton cœur s’emballe, tes jambes tremblent, ton discours devient flou. Ce n’est pas toi qui perds tes moyens. C’est ton cerveau archaïque qui prend la main.

Pourquoi c’est si puissant ?

Parce que monter sur scène, c’est s’exposer. Et s’exposer, c’est risquer d’être jugé, rejeté, oublié. Le cerveau déteste ces menaces. Il les associe à une forme de danger vital. Il cherche à fuir la douleur, à économiser de l’énergie. Et le plus court chemin pour ça… c’est souvent de bloquer, ou de tout saboter.

Réguler pour performer

Tu ne pourras pas éviter le trac par la force. Mais tu peux apprendre à le transformer. Non pas en le combattant, mais en régénérant ton état interne. En recréant les conditions qui rassurent ton cerveau profond. Là où il ne voit plus une scène comme un danger, mais comme un espace de présence.

Conclusion : le trac ne te définit pas

Le trac ne dit rien contre toi. Il te dit que ce moment compte. Il te rappelle que tu veux vivre quelque chose de fort. Il est là pour être apprivoisé, pas subit. C’est ce que je t’accompagne à faire avec la Préparation Neuro-Psychologique.

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